Philosophie de la corrida
Il y a des textes de 4ème de couverture qui donnent immédiatement envie d'entrer dans le livre qu'elles résument. Celui-ci par exemple Philosophie de la corrida, qui paraît chez Fayard :
(...) "Parce qu'elle touche aux valeurs éthiques et qu'elle redéfinit l'essence même de l'art, la corrida est un magnifique objet de pensée.
La corrida est une lutte à mort entre un homme et un taureau, mais sa morale n'est pas celle que l'on croit. Car aucune espèce animale liée à l'homme n'a de sort plus enviable que celui du taureau qui vit en toute liberté et meurt en combattant. La corrida est également une école de sagesse : être torero, c'est une certaine manière de styliser sa vie, d'afficher son détachement par rapport aux aléas de l'existence, de promettre une victoire sur l'imprévisible. La corrida est aussi un art. Elle donne forme à une matière brute, la charge du taureau; elle crée du beau avec son contraire, la peur de mourir; elle exhibe un réel dont les autres arts ne font que rêver.
Sous la plume jubilatoire de Francis Wolff, on découvre ce que Socrate pensait de la tauromachie, que Belmonte peut être comparé à Stravinsky, comment Paco Ojeda et José Tomas fondent une éthique de la liberté et pourquoi Sébastien Castella* est un virtuose de l'impassible..."
*(photo).