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l'île de Rien

week-end à l'île de ré, dans la merveilleuse maison de fidèles amis depuis tant d'années...

ce qui me désole davantage que l'absence d'âme de cette île colonisée par les parisiens du ouiquènde (allez à ars, et vous y trouverez un échantillonnage soizi du show-biz, de la politique, de la littérature et de la pub ou la mode du moment, versus rive gauche : beuarrk!), c'est que je parvienne à m'accomoder de mon enfermement délicieux derrière les murs de cette propriété, d'où je ne sors, furtivement, à pattes ou à vélo, que pour acheter la presse et de quoi becquetter (des huîtres à 2 balles la tonne, de préférence).

Ma réclusion solitaire ou avec des potes ou des enfants, à La Flotte, m'est devenue une habitude. J'y vais aussi pour écrire. Car là, rien à faire tout seul : tu écris ou tu déprimes. Ou bien tu glandes. 

Et puis il y a la lumière! Incomparable. Délicieuse et délicate, à toute heure du jour et de la nuit (lorsque la lune se montre). Comparable à l'ineffable lumière de Saint-Gaudens, qui vaut, oui, celle de Cadaquès.

J'ajoute deux ou trois bûches dans le feu, même si la température est clémente dehors, just for fun and mood, j'augmente le son de la musique (Europe 2, ou Tiken Jah Fakoly, chopé dans la voiture), j'observe les palombes dans le parc, une huppe, un geai, je contemple très bêtement l'arrosage automatique, je songe à faire un bar en croûte de gros sel, e la nave va... Piano, piano...  

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