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  • L'ineffable

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    C’est une pièce plus mince qu’un After Eight, mais ça envoie du menthol pour un moment. C’est une hostie théâtrale, une victime qui fond bien sous la langue, il suffit de fermer les yeux. Et sa teneur est d’une densité épaisse. « Pour un oui ou pour un non », de Nathalie Sarraute (folio lycée, programme du bac, je retombe en arrière enfance...), c’est comac. Son pitch tient en deux phrases. Il est question d’amitié. D’un mot de trop, prononcé – par l’un, à l’autre -, avec une once de mépris et de jalousie mêlés : « C’est bien, ça… ». Genre drop de la dernière seconde. Tout tourne autour de ces trois mots, qui mettent à bas des années d’amitié. Le talent de Sarraute, avec une économie de mots janséniste, fait le reste. Soit « le job ». J’aime...

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    Dans la même collection, nous avons eu le plaisir de relire « On ne badine pas avec l'amour », de Musset, et de découvrir « Le Menteur », de Corneille, formidable échafaudage dramatique sur le thème du quiproquo, l'affabulation. Facétieux, ça aussi... L.M.

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  • Molière à coeur

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    Ceci ne s'adresse pas seulement aux coeurs d'artichaut... Il y eut, pour célébrer l’année Molière (diable ! J'accuse un grand retard...) ce facétieux petit recueil habilement troussé et tendrement illustré par Pascal Lemaître, champion des petits cœurs bien placés, « Parlez d’amour dans la langue de Molière » (à l'impératif), textes choisis par Julie Maillard (éd. de l’aube). Vous allez tout de suite comprendre si j'écris qu'il s'agit d'un livre pour lieu d’aisance, ou bien pour la table sise au chevet d’un lit à deux places, histoire de lui dire avant, ou après : écoute, écoute... Le florilège, extrait des plus fameuses pièces de Molière, s’articule autour du fait amoureux, du combat de l’amour, de l’amour heureux... et se désarticule au moment de l’amour malheureux. C’est tendre, c’est fin, ça pince, ça charme, c’est fort. Molière, quoi. (Extraits ci-après). L.M.

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