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Barcelona, etc

et ça larmoie en lisant un mini discours pondu par un stagiaire supérieur, ça regrette et veut consoler, ça clame son aide si besoin est, ça appelle à un retour à la normale... Ca sent le marshmallow en brochette au-dessus de faibles braises, ça pue le pleutre, et la lâcheté morale, la SOUMISSION, oui. La peur, la frousse, la trouille, les jetons devant ces spectres noirs de l'EI. Le tout petit discours de Rajoy sent le faisandé obsolète. Barcelone, Cambrils, la Catalogne, l'Espagne, vous, moi, Bruxelles, Ouagadougou, Nice, Orlando, Londres, le Bataclan, le siège de Charlie... Le monde (qui l'écoutait) attendait autre chose qu'une énième-énième tout'pitite bougie Ikea verbale allumée devant des fleurs déjà fatiguées, face à une photo aussitôt flétrie de victime forcément innocente (my god, joder!). Moi, je voudrais du Cyrano, de l'épée dégainée car elle a des fourmis, j'ai envie de cran, d'un regard droit, je veux des dents serrées, de l'intelligence au service de nous-mêmes. Soit, d'abord, davantage de moyens pour l'opération Sentinelle, des policiers et des militaires partout, de l'Urgence sans état ni Etat à foison, et merci de féliciter ceux qui nous protègent à bas coût, lorsque vous les croisez, au lieu de conchier leur action, comme le font chaque jour des écervelés islamo-collabos dont les rangs grossissent, car le chiendent pousse, et la vermine prospère. Face à la Barbarie, nul discours n'est envisageable : pas de perte de temps. Action.

 
 
 
 

 

 
 
 

Commentaires

  • Ah là, Léon, tu nettoies... Ca me rappelle quelque chose... Tu as raison : action. D'autant que 2000 combattants européens d'ISIS rentrent chez eux, c'est-à-dire chez nous aussi. Je crains le pire et je ne suis pas le seul. Quelques uns ont été dégommés en Syrie par des snipers dédiés mais ça ne va pas suffire. Faut-il fermer des frontières qui n'existent plus ? Difficile. Et je n'entends personne proposer quelque chose de solide. Qu'en penses-tu ?

  • J'en pense qu'il faut durcir tout, et pas que le ton. Qu'il faut verrouiller, et baillonner les isalmogauchistes qui commencent à nous les briser menu au passage, méditer sur la double page que Le Figaro a publié avant-hier au sujet des "revenants" d'Irak et de Syrie (les statistiques sont aussi flippantes que leurs intentions individuelles ou concertées), s'armer de courage, penser Résistance, se battre pour la culture et contre le nivellement par le bas insidieusement imposé de façon larvaire, capillaire, couarde, depuis des années. Je pense que nous sommes surtout devenus la proie d'un prédateur qui sent bien que nous sommes une civilisation finissante, à bout de souffle, désarmée et désarmante, qui leur fait même (je le pense) un peu pitié. Ils avancent dans du beurre, et ils voulaient sans doute un peu d'adversité. Cependant, ma crainte, comme tout un chacun, serait une dérive genre "coup de calgon généralisé et même pas concerté", qui dégénèrerait en un instant en guerre civile. Nous savons que l'ennemi attend cela, et oeuvre à attiser ses ferments. Résister, disais-je, Richard.

  • Durcir ?
    Mais nous ne faisons que ça depuis 2001, à la traîne du gendarme du monde.
    Et pour quel résultat ?
    Ça ne contribue évidemment qu'à crisper tant et plus, chez nous et ailleurs. On sert ainsi sur un plateau les outils de propagande qui attisent encore plus le ressentiment puis la haine aveugle, et donc l'horreur qui se répète..

    Résister sans doute, mais au risque de passer pour un mou (ou un "couard", voire un "islamogauchiste" ?), certainement pas avec les seules mêmes armes.

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