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Touche et prise

Je m'explique toujours difficilement, et les applaudissements avant la fin d'un concert, et le triomphalisme hâtif qui en appelle au proverbe (il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué). Surtout face à un hydre aussi diffus que viral, opérant par capillarité dans n'importe quel endroit du monde. Aussi, la déclaration empressée d'Emmanuel Macron, hier, comme le titre - à mes yeux - imprudent de Une du Monde qui paraît cet après-midi, me renvoient à l'incipit de Tu, mio, superbe livre d'Erri De Luca : Le poisson n'est poisson qu'une fois dans la barque. Il est faux de crier que tu l'as pris quand il vient juste de mordre et que tu sens son poids danser dans la main qui tient la canne. Le poisson n'est poisson qu'une fois à bord.

 

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