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Tesson

Rencontré ce matin Sylvain Tesson chez mon nouvel éditeur (le même que lui : Les Equateurs). L’auteur du « Petit traité sur l’immensité du monde » (évoqué sur ce blog, comme deux autres de ses précieux livres), est un petit homme sec et tout en muscles, le cheveu ras, l’humour à fleur de lèvres. De ces hommes rares qui écoutent l’autre, s’intéressent, font montre d’une gentillesse naturelle. Aucun calcul semble n’avoir jamais traversé sa vie. Homme des grands espaces, solitaire amoureux fou de  nature sauvage, marcheur impénitent (comme Montaigne et Olivier Germain-Thomas, il pense par les pieds, puis laisse infuser), celui que je persiste à comparer à Bruce Chatwin, Paul Théroux, Nicolas Bouvier et quelques autres travel-writers, n’est pas comme Nicolas Vanier, faux Jack London (que je voyais de temps à autre, avant qu’il ne devienne la star des traîneaux sponsorisés que l’on sait). Humble, vrai, Sylvain Tesson repart toujours (il m'a d'ailleurs semblé étrange de faire sa connaissance à Paris) –dans quelques jours passer son examen de saut en parachute, puis en Bretagne. Après ? –Quelque part dans le vaste monde, loin de la civilisation qui nous bouffe tout cru. Une rencontre.

Commentaires

  • Ce Tesson-là me semble avoir belle bouteille...les équateurs une belle maison d'édition...

  • "Quelque part dans le vaste monde, loin de la civilisation qui nous bouffe tout cru". J'attrape vos mots...

    ...Et je sens que la vie est à nos pieds, je donne raison à votre rencontre, à ses souliers. Et là, à nos portes, le vaste monde peut être, à le droit d'être. Et cette délicatesse, quiétude, amour (pas ceux de la norme) c'est partout, même ici, dans nos sociétés ! La civilisation ce n'est que l'homme, son histoire, ses démences... Il pense l'homme, et alors il trafique, il se sent supèrieur, il fait le fada. Et par bonheur, chez l'homme, il y a l'être. Je pense que l'être dans l'homme peut naviguer dans cet étang de cultures et voir dans les fleurs sur le chemin des messagères, l'entrée de royaumes éthérés. Fascination. Mais je ne fais que penser et ressentir, alors....

  • J'oubliais...
    Cette image de vous ...
    C beau ! C tout!
    C vous qui êtes dans la Société
    Vous qui y allez !

    Mais c vous ailleurs aussi.
    Et cela seul vous le savez,
    C celà qui est beau.
    Je trouve

    Bien à vous

  • Belle image que ces fleurs messagères, chère Aude. Continuez de "ne faire que penser et ressentir" ainsi...

  • quels sont ces ouvrages que je m'intéresse au sujet ? !

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