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Des fois je me demande si...

... Je ne devrais pas écrire, chaque jour, ici, sur ce chien que je nourris (KallyVasco ne portera jamais de collier), des choses comme... les notes qui noircissent mes carnets Moleskine successifs, lesquels s'accumulent sur une table et font la poussière (au moins comme çà, quelqu'un la fait...). Cela donnerait, pour cette fin de journée : Après le désormais traditionnel (et merveilleux) déjeuner du mardi en compagnie de mes deux soeurs, chez La Nonna Inès cette fois, rue de l'Arbalète (ah! le lard de Colonatta!), j'ai repris ma voiture après quatre mois de suspension de permis. Bizarre... Travaillé -comme d'habitude- dans la joie avec Gérard, Marie et Sophie à plusieurs dossiers simultanément. VSD J.O., Rome, 7 erreurs... Puis, à la fraîche, Gérard, trop fatigué, est rentré se coucher. Long apéro vraiment bien, amical et complice à fond, au Café Cassette avec Sophie (préféré, ce soir, au Vieux-Colombier). Ce rade fut l'une de mes annexes lorsque je vivais rue de Rennes. Moments simples et bavards, jusqu'à l'heure de son dîner prévu avec une de ses anciennes collègues. Flâné à St-Germain, l'air était doux, la lumière baissait gentiment, je me sentais bien, si bien. Echoué volontairement parmi les livres de ma pharmacie préférée, du quartier, "L'Ecume des pages", à la recherche de "Diego et Frida" pour l'offrir comme promis à Angélique. "Livre manquant"! Pris (pour ne pas sortir bredouille -je déteste cela), "La Philosophie comme manière de vivre", de Pierre Hadot, immense socratique, et "Rome et l'amour" de Pierre Grimal. Passé à la banque consulter mon solde, puis acheté deux havanes, nouveaux sur le marché et dont j'ai entendu du bien : l'Obus de Juan Lopez. le module est orné d'une bague sur laquelle j'ai lu, pour la première fois, "Exclusivo Francia". Rentré à 22 heures. Nourri le chat de ma fille (en pension depuis hier soir pour cause de déménagement et de concours divers ici et là). Penser à dîner, mais je n'ai pas faim. Rien ne presse. Plus rien ne presse. Rien, au fond, n'a jamais pressé, ne doit jamais presser. Thé vert à la menthe. Ayo, Léonard Cohen, Catpower. Blog (J'y suis!). Ne pas oublier le réveil : re-boulot dès 8h30 à Montrouge!.. Et voilà.

Mais cela, à la vérité, ne présenterait, franchement, aucun intérêt. Nous sommes bien d'accord...

Commentaires

  • ça dépend. avec un zest d'acidité. un Ph moins doux. Et en surimpression une Bo pop indie pour souligner à l'eye liner cette sorte d'en cas de malheur doucereux, pourrait donner une espèce de récit auto-frictionnel. tu vois tel que l'homme qu'a lu les hommes serait à se mirer dans quelque lac implacide, signe des temps...

  • tu as raison , la vie avant tout , rien ne presse !

  • Très juste, Benoît. Soit je prends soin "d'écrire" ces notes -lorsqu'elles ont un sens-, ou bien je ne les colle pas ici

  • Oulà, vous faites bien comme il vous plait...le fait de se livrer sans retenue, l'air de ne pas vouloir y toucher, sans faire de " littérature", c'est souvent la meilleure "manière"...enfin, écrivant on fait tous un peu œuvre de...mine de rien, et bien qu'on s'en défende, même ici, surtout ici je dirais, nos mots sont choisis, certes un peu à la sauvette, mais choisis, pour faire un mauvais jeu de mot, j'ajouterai, pas dans l'opulence mais à dessein... et c'est déjà ça... ( demain un petit courrier vous parviendra( hum hum) en retour de quoi nous attendons d'hémistiche ferme livraison de certaine femmes de soie. Ecrivez et collez donc tout ce qui moleste vos moleskine...tant que ça prête à ce genre d'échanges toto va bene

  • parce que et pour après tout ceci nous laisser vaquer à nos occupations, j'ai toujours préféré ( et tiens "aux voisins mes voisines" comme le chante Renan Luce, bof même si celle d'en face fait un peu sorcière de la rue Mouffetard)oui toujours préféré les formes brèves. Rentré tôt. Nourri le chat. Comme un montage très cut...Gailly excelle dans cet excercice d estyle, un genre en soi qui a su emprunter au cinoche ce que ce dernier a volé en romanesque à la littérature. Parfois ça tente. Un côté jazz dans l'écriture. Jouer sur le rythme. Le casser. toujours l'image qui sort du son, ça m'obsède. le saturer. Enfin voili, voilà. Allez faut retourner griffonner mon pôv Jeantet, hein allez...ça va pas se saturer tout seul mon p'tit benoit...un métier qu'y disait

  • les cahiers , les carnets , tout un art ... je pense à Perros ou à d'autres ...

  • oh oui alors, bien d'accord avec vous lam, Les papiers collés ou les télénotes, c'est quelque chose...

  • Ah oui, les "cut" façon Gailly d'Un soir au club, surtout, c'est uppercutement efficace. Perros, c'est autre chose : tendre, désabusé, profond comme du Cioran gouailleur, du Lichtenberg gai, façon Desproges breton. Ses Papiers collés restent une trilogie d'une impeccable beauté.
    Lam, Benoît, c'est quoi les télénotes?

  • Desproges breton c'est du Perros-guirec enfin du Perros-Perec...alors les télénotes rassemble des critiques littéraires et aussi des textes sur la télé. c'est vraiment bien, tellement que certaine apprentie en...oh s'en fout, me la jamais rendu ( si tu passes dans ces parages miss bring me back mes télénoteu...please) c'est dire. sinon, oulà là là que je suis fan de l'écho "uppercutement efficaces" des non dits de l'auteur des oubliées, ce côté...ferme de Gailly

  • Moi qui pensais avoir tout lu de Perros! Y compris les livres d'hommages et certains textes posthumes, j'ignorais ces "télénotes" (parues chez Ubacs). Merci les potes pour le tuyau!

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