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La musica callada


eb87602d6087757160130c0861e70483.jpegCeci est une note spécial-auto-promo. J'assume.

Les robes à volants préférées d’Orabuena étaient la noire à pois rouges, la noire doublée de soie rose et la blanche à broderies ocres. Trois robes d’un mimétisme taurin qui évoquaient une tornade lorsque Orabuena lançait un zapateo avec ses semelles qui s’achevait lentement avec les talons seuls, jusqu’à ce silence sonore, cette musique tue qu’évoque Rafael Alberti à propos du toreo :

Lointaine solitude sonore
source sans fin d’insomnie d’où jaillit
du toreo la musique tue.

©Léon Mazzella, Flamenca, roman, La Table ronde 2005. Pages 29-30.

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