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Octobre à Biarritz

Il y flotte comme un atmosphère de désertion. Peu de gens marchent dans les rues, et un silence oppressant par endroits, qu'augmente le plomb du ciel, charge notre propre balade au bord de la plage, du Port des Pêcheurs au Port-Vieux, et de la Côte des Basques à la rue Gambetta, d'un ton clandestin à peine moins blâfard que l'air. Heureusement il y a l'iode, le vent -timide mais là-, les vagues parfaites le matin, une douzaine d'huîtres au Bar du Marché, et le bonheur simple de lire la presse devant l'océan, en inclinant de temps en temps le journal pour lire l'eau et laisser à la fin l'écume des nouvelles, en lui préférant le ressac.

Commentaires

  • moi j'aurais évidemment conclu par un petit chocolat chez Dodin en regrettant l'ancienne boutique et son salon si suranné...

  • dodin a disparu, survit miremont et sa terrasse, fermée, mais vitrifiée sur l'horizon à jamais imprenable.
    reste l'air pur, pedibus cum jambis, devant, et en dévalant (obligatoire, en courant!) les escaliers jusqu'à la grande plage -si agréable sans touristes, dès à présent-, et puis pasear, flâner, ne penser à rien surtout, à RIEN. Surtout ne penser à rien... Sinon, c'est l'horreur qui revient.

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