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Bouteilles de saison

Capture d’écran 2021-05-21 à 11.19.13.pngLa cuvée T (rouge) 2018 du château Trians, AOP côteaux varois en Provence, produit par Emmanuel Delhom et sa famille, est un vin bio (depuis 2012) capiteux, généreux, ample, très présent, avec des syrah de caractère (80% de l’encépagement) à peine tutoyées par des grenaches (20%) qui ne s’en laissent pas compter. Un vin gourmand et gorgé de notes de fruits rouges. Le flacon, râblé et large d’épaules, donne le ton en désignant son contenu. 18,50€

 

Le sauvignon gris de Grain de Lune est unIMG_20200912_120613.jpg bordeaux blanc singulier, car le cépage dont il est issu est relativement confidentiel. Robe jaune pâle, des notes d’agrumes mais pas trop, bouche élégante, finale à peine musquée. C’est le compagnon idéal pour un filet de merlu ou des grosses gambas rôties.. C’est Producta vignobles qui propose cette nouvelle cuvée craft pour à peine 5€

 

IMG_20210112_201422.jpgLe Pinot noir 1957 by Pfaff est un AOP Alsace 2019 qui fait écho à la date de création de la cave des vignerons de Pfaffenheim. La gamme propose aussi un riesling, un gewurztraminer et un pinot gris. Nous avons choisi de découvrir le Pinot noir, lequel offre une belle robe rubis, un nez agréable pourvu de notes franches de framboise et de fraise, et une réelle présence en bouche, avec des tanins délicats. 12€

 

Métayage Pinot noir 2019 faitIMG_20210305_113953.jpg partie de la nouvelle gamme bio de la famille Abbots & Delaunay, célèbre pour son savoir-faire bourguignon. Nous sommes cependant sur les collines de Limoux (Sud de France) avec ce flacon sérieux. Belle robe pourpre, nez de petits fruits rouges et noirs (framboise et myrtille dominent), bouche ronde et délicate avec une finale légèrement boisée. Les tanins, tendrement épicés, s’expriment au bout d’une trentaine de minutes, lorsque le vin a trouvé son équilibre. 13€

 

Capture d’écran 2021-05-21 à 11.46.18.pngBrio 2009, second vin du château Cantenac Brown, est une splendeur lorsqu’on le marie à une txuleta de bœuf souletin maturée à souhait, mais également pour lui seul ! Ce margaux de noble extraction (3e cru classé 1855), sur un millésime des plus réussis de ces vingt dernières années et davantage, est un régal de gourmandise et de fruité (cerise mûre, pruneau en finale), d’élégance (tanins formidables), et de délicatesse (léger vanillé) alliés à une force intérieure qui signe les vins des grands terroirs bordelais. Ajoutez une fraîcheur et une longueur exceptionnelle, et vous n’attendez pas la fin du repas pour passer commande. 40€ environ.

 

Les Hautains de la cave de Crouseilles sont des vins biosIMG_20210305_113908.jpg sympas. Il y a un blanc moelleux, un Pacherenc du Vic-Bilh 2019 proposé en demi-bouteille : jolies notes d’ananas mûr et d’agrumes confits. Un vin pas trop chargé en « sucre », avec une pointe d’acidité qui donne un coup de fouet bienvenu (6,40€). Et un Madiran. Nous avons dégusté ce dernier dans le millésime 2019 avec beaucoup de plaisir. Il est issu de tannats et des cabernets (sauvignon et franc) d’une belle vérité. Franc, direct, voilà un madiran de caractère qui peut se résumer par les mots de puissance élégante. Belle robe grenat sombre, nez de fruits noirs (mûre) et de réglisse. Bouche soyeuse, avec des notes épicées (vanille). Un régal avec un simple magret. 6,95€

 

IMG_20210311_131828.jpgLa cave du Marmandais offre de L’Air Libre avec ses deux flacons sans sulfites ajoutés. Ce sont un rouge (merlot 65%t, malbec, cabernet franc) et un rosé (cabernet sauvignon 53%, cabernet franc, merlot, malbec, fer servadou) tout simples, élevés en cuve inox, sans chichis, de vrais vins de copains, de fraîcheur, de charme, de fruité léger et d’apéro. 6,50€

 

Le Beillou 2018 est un carignanCapture d’écran 2021-05-21 à 15.10.58.png
expressif proposé par Les Jamelles.
Ce rouge du sud du Minervois est le produit d’une sélection parcellaire de vignes centenaires. Une robe très sombre, presque noire, un nez subtil de mûre, de myrtille, et une persistance fruitée et épicée en bouche (poivre, léger mentholé) font de ce flacon (élégante bouteille lourde, à épaules larges) l’allié de la cuisine orientale de Yotam Ottolenghi et Sami Tamimi lorsque nous ouvrons l’un de leurs merveilleux livres de recettes de cuisine israélo-palestinienne afin d’en réaliser une. La synthèse. 19,95€ Notons le rosé issu de Mourvèdre 2020 de l’arrière-pays narbonnais et de la plaine de l’Aude, également proposé par Les Jamelles, car il est d’une rare complexité aromatique (agrumes, herbes, épices, fleurs...). 7,40€

 


La Cave de Tain s’encanaille avec LouIMG_20210330_172025.jpg Garouge et Déshaltère.
Les étiquettes de ces deux vins sont drôles, et leur jeu de mots bienvenu. Le premier est un 100% syrah 2020 des Collines Rhodaniennes pourvu d’un nez riche en fraise des bois et en mara aussi. Bouche gourmande, simple, on sent les jeunes syrah, n’hésitez pas à rafraîchir la bouteille tandis que vous disposez la chiffonnade de jamón et de chorizo de bellota. Déshaltère 2020, est lui aussi issu de syrah, et il se revendique moelleux. Or, il est plutôt agréablement sec. À servir « frappé », ce rosé humble au nez de fruits rouges et de bonbon anglais présente une grande douceur persistante en bouche. Alliances : un fromage de chèvre frais. 5,90€

 

IMG_20210328_142134.jpgRouge Fusion 2018 de la Cave de Lugny est une vraie découverte. Cédric Gayet fait se rencontrer Pinot noir et Gamay, et « ça le fait ». Le mariage est connu. Mais, là, il y a du nouveau : les gamay sont élevés en fûts de chêne et en cuves, et les pinots le sont en cuves classiques et en cuve béton ovoïde six mois durant, vous savez ces grands œufs que l’on voit de plus en plus dans les chais ? L’assemblage suit, qui produit un vin étonnament aromatique. Cerise, framboise explosent au nez, et la bouche, ronde, est d’une grande tendresse. Étiquette sympa et un brin militante, avec l’œuf qui y figure. 11,20€

 

Élégance rosé 2020 du châteauCapture d’écran 2021-05-21 à 15.15.49.png
Beaubois (Costières de Nîmes): le charme même.
Syrah (60%), grenache et cinsault à part égale composent ce flacon chic qui reflète la classe naturelle de Fanny Boyer, qui l’élabore avec son frère François. Robe pâle mais scintillante, comment dire... Nez délicat de pêche, de framboise, de groseille sans acidité, bouche ample et généreuse, bien là comme un régal qui se répand. Longueur évidente. Un bonheur rose pour lui-même, ou bien pour trinquer au jardin, devant la mer, avec ou sans charcuterie, mais en musique. Olé ! 11€

 

À suivre, car j’ai encore nombre de notes de dégustation en retard. A presto.

L.M.

 

 

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