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Un principe de réalité

IMG_20180906_135557_resized_20180906_015629439.jpgExtrait du dossier «  Foire aux vins » paru hier dans L’EXPRESS. Évoquant avec mon ami Jean Brana (vigneron de talent en Irouléguy) la déclaration un brin provocatrice que me fit Paolo Basso lors de l’interview (lire l'extrait ci-dessous), Jean s’exclama : « Et alors comme ça il n’y aurait pas de différence entre un nourrisson, un adolescent, un adulte et un vieillard ! » Le débat est ouvert.

Basso évoque évidemment le principe de « buvabilité » (immédiate), concept modeux que d'aucuns déplorent en appelant cela un infanticide oenologique. Il s'agirait du principe de plaisir, en somme. En revanche, le principe de réalité (qui est loin d'êtreIMG_20180906_142727_resized_20180906_022830453.jpg dépourvu de plaisir) repose sur l’évolution d’un produit vivant : le vin.

Autrement dit, nous gagnerions à voir la dictature de la vitesse, le souci (commercial) d'immédiateté cesser de gouverner - aussi - la sphère des plaisirs hédonistes. L.M.

Commentaires

  • Plaisir hédoniste ?
    Si seulement...

    Plaisir égoïste plutôt, tourné moins vers la découverte de l'inconnu que replié sur le confort de ses certitudes.

    L'occasion de recommander la lecture de l'excellent petit ouvrage de François Caribassa "Quest-ce que boire ?".

  • Je crois sincèrement qu'observer l'évolution d'un vin au fil du temps constitue un plaisir hédoniste. La découverte-l'inconnu, le confort-les certitudes sont d'autres sujets, tout aussi intéressants. Merci pour votre message, et pour le conseil de lecture. LM

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