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Classiques vivants

téléchargement.jpegAu risque de passer pour un ringard, je pense que cette rentrée littéraire aura été dominée par des valeurs sûres puisque peu de nouveautés sont parvenues à nous bouleverser. Exemple : le Pascal Quignard, Les désarçonnés (Grasset) est un très grand livre, du meilleur Quignard. Une somme d'érudition, de recherche du sens des mots, des origines, une métaphore splendide de la dépression -cette sorte de chute de cheval (et nous savons qu'il faut alors remonter tout de suite en selle). Je reviendrai en détail sur ce livre d'importance...

D'aucuns pensent que L'herbe des nuits est l'un des meilleurs romans de Patrick Modiano (Gallimard, pas encore lu, juste commencé et picoré -mais déjà envoûté par l'atmosphère des années soixante).

Les avis sont partagés sur le dernier Jean Echenoz, 14 (Minuit), prodigieux de précision clinique et sensible à la fois dès les premières pages, sèches et diaboliquement efficaces -C'est pas du Genevoix! (sur le sujet de la Grande Guerre).

Toni Morrison, avec Home (Bourgois) aurait signé son maître-livre (je ne puis juger, n'ayant lu que Beloved et Jazz).

Bref : ce sont des classiques vivants qui sont plebiscités. Une relative unanimité se fait néanmoins jour autour de certains nouveaux poids lourds, même si Olivier Adam (m')a déçu ce coup-ci, tandis que Jérôme Ferrari nous a enchantés, Mathias Enard conquiert plus ou moins le lecteur (au début oui, plus du tout vers la fin) et Julia Deck reste malgré tout la révélation de l'automne. (Lire la note "Fissa" publiée ici le 13 septembre). Enfin (spécial copinage) j'ai adoré le nouveau roman au titre très "saganien" de mon ami Christian Authier, Une certaine fatigue (Stock), mais j'y reviendrai aussi. Ceci était une brève.

Commentaires

  • ... Il y aussi le "Sud Ouest" de Leon Mazzella à lire ! Il n'est pas nouveau car je l'ai trouvé à la bibliothèque d'Anglet (64) mais quel plaisir de le lire, il met l'eau à la bouche.
    J'ai appris beaucoup de choses sur la région. Par contre, je pense que la garbure est bigourdane à l'origine et non béarnaise, mais ce n'est peut être qu'une querelle de clocher.
    Mes amitiés.

  • Merci Caro de cette lecture de mon "dico amoureux". A propos de garbure, j'ai vérifié mes sources : elle serait bien béarnaise -quelles sont les tiennes? Mais peu importe, n'est-ce pas.Bonne soirée dominicale.

  • Je n'ai lu aucun des livres cités, mais ça viendra. Je viens de finir "Parfums" de Philippe Claudel et je suis encore sous le charme de ce livre, j'ai adoré, les souvenirs enfouis sont revenus, quel beau voyage au pays des parfums. J'aime beaucoup cet auteur.

  • => Claire : j'ai lu le plus grand mal de ces parfums-là : bâclé, superficiel, poncifs enfilés comme des perles, etc. Du coup je n'ai pas eu envie d'aller voir, mais votre témoignage m fait réfléchir.

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