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Faites un geste

medium_la_corrida_du_19_avril.pngAchetez ce livre, ses droits sont reversés à l'association "Vaincre le cancer".

Il s'agit de haïkus taurins qui disent les dernières heures de la mère de l'auteur.

Par métaphore, il s'agit d'un vrai combat.

Les poèmes sont illustrés d'aquarelles originales de Catherine Delavallade.

Atlantica en est l'éditeur depuis 1998, mais il ne l'exploite plus, alors j'ai acquis 100 des derniers exemplaires avant pilonnage, il y a quelques jours. 

je le cède pour 10€ port compris.

leon.mazzella@wanadoo.fr 

EXTRAITS (4 de couverture) :

"C'est la recherche du si lent silence du geste. C'est une danse profonde et noire, c'est une écriture, une calligraphie d'ombres. A chaque passe, le torero gagne un surcroît de soleil. La mort le frôle en signant le sable, le froid monte en lui et ligote sa parole... Le torero conjure cinq cents kilos de vent noir. Chaque passe est esquive et la mort n'est jamais feinte. Elle est blanche comme le lait maternel..."

C'est l'histoire d'une pelea mise en mots et en lumières. Le toreo, ou plutôt la chorégraphie du combat tauromachique, habite l'auteur. "La Corrida du 19 avril", c'est un bouquet de coplas désordonnées, une corrida douloureuse, la musique crue, et noir carmin, d'une danse particulière. La corrida comme métaphore de la mort d'un être cher, en somme. Un livre d'une force peu commune, d'une émotion extrême."

PAGE 18/19 :

"La peur est un vent de malheur,

un tremblement inaudible.

Il a peur de la peur et ça passe,

ça froisse bruyamment

comme les draps séchés

longtemps au soleil,

il voit le sourire de sa mère

les bras chargés de linge blanc

et ça passe et ça froisse, le long toro long

passe, longtemps il passe. Long.

Rouge et noir est le sourire de celle qui part.

Silence blanc.

Fils : no llores."

 

 

 

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