Deathday
J'écoute, fort, le dernier cd de David Gilmour, On an island, et je repense à "La Corrida du 19 avril" (1998)
C'est la recherche du si lent silence du geste.
C'est une danse profonde et noire, c'est une écriture, une calligraphie d'ombres.
A chaque passe, le torero gagne un surcroît de soleil.
La mort le frôle en signant le sable, le froid monte en lui et ligote sa parole...
Le torero conjure cinq cents kilos de vent noir.
Chaque passe est esquive et la mort n'est jamais feinte.
Elle est blanche comme le lait maternel...
(l'ouvrage est paru chez atlantica, et ses droits sont reversés à l'association vaincre le cancer)
Commentaires
Mais oui... la Corrida du 19 avril! Pourquoi ne me l'as tu rappelé?
le souvenir impose la pudeur et les mots pour le dire sont une insulte faite au silence