Le livre à peine paru
Je me précipite dans un bar wifi pour l’écrire. Dans une urgence déplacée ; voire inutile.
(Preuve que ce blog devient un journal, au sens premier du terme).
« Le jour à peine écrit » à peine arrivé sur les tables des librairies, Gallimard
Claude Esteban (évoqué dans une note précédente : « Fulgur »), meurt. Subitement. 70 ans, il y a trois jours. C’est dans « Le Monde » de cet après-midi (daté 14).
Il a évoqué ses amis peintres dans « Veilleurs aux confins ».
Je pense au dernier livre de Kenneth White, qui emprunte à je ne sais plus qui la belle expression, voisine, de « Rôdeur des confins ». Esteban était les deux à la fois. Un poète de la frontière animale et de la sensualité féline. Lire Esteban comme on reprend Char, Jaccottet ou Dupin. Avec ferveur et appétit.
(Preuve que ce blog devient un journal, au sens premier du terme).
« Le jour à peine écrit » à peine arrivé sur les tables des librairies, Gallimard
Claude Esteban (évoqué dans une note précédente : « Fulgur »), meurt. Subitement. 70 ans, il y a trois jours. C’est dans « Le Monde » de cet après-midi (daté 14).
Il a évoqué ses amis peintres dans « Veilleurs aux confins ».
Je pense au dernier livre de Kenneth White, qui emprunte à je ne sais plus qui la belle expression, voisine, de « Rôdeur des confins ». Esteban était les deux à la fois. Un poète de la frontière animale et de la sensualité féline. Lire Esteban comme on reprend Char, Jaccottet ou Dupin. Avec ferveur et appétit.
(encre d'evelyne berdugo)
Commentaires
il vous faut vite vous mettre au sms !!!
le pire, c'est que nous pouvons aussi enrichir notre blog par sms! (paix à esteban, et longue vie à son oeuvre)
en étant patient on peut faire toutes les typos