Nous tairons jusqu'au silence
Pour que demeure le secret
Nous tairons jusqu'au silence
Nul oiseau n'est coupable
Du tumulte de nos coeurs
La nuit n'est responsable
De nos jours au fil de mort
Il n'est que grande innocence
Et des colonnes en marche
Mais les plaines soulignent
Notre solitude de leur blé.
Max-Pol Fouchet, Demeure le silence, Actes Sud