José Tomas Roman
Si vous aimez cela passionnément, surtout la littérature, lisez ces 64 pages de pur bonheur, signées de notre meilleur chroniqueur/écrivain taurin (n'en déplaise au Bayonnais Francis Marmande -que j'adore lire dans Le Monde), Jacques Durand. C'est le plus beau livre sur la tauromachie qu'il m'ait été donné de lire depuis "Le Torero Caracho" de Ramon Gomez de la Serna. Actes Sud l'a publié. D'abord enrichi de photos, superbes, de Marie Fouque. Mais, comme chacun sait ou ne sait pas, les "beaux-livres" empêchent la lecture du texte qui les soutient généralement et les font valoir. Ceci explique cela. Donc, l'éditeur a resorti le texte seul. Et il s'agit bien d'un diamant. D'un régal absolu. Mon stylo, toujours prompt à souligner, en cours de lecture, la phrase exceptionnelle qu'il faudra que je retienne pour les prochaines relectures, s'est emballé. Tout, ou presque, est soulignable. Et fut souligné. Un bijou, dis-je. Une merveille de littérature et de profondeur. De sentido et de sentiment. D'humour raffiné et de connaissance suraiguë. ¡Ooo-lééééé ! (Depuis, José Tomas Roman est revenu. A Barcelone le 7 juin dernier, puis ici et là cet été...).
PS : le problème avec mon clavier, c'est qu'il refuse de mettre des accents là où la langue Espagnole en exige : le cas échéant, sur les a de Tomas et de Roman. ¡Disculpe! José Tomas, roman...