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  • JULIEN GRACQ A 100 ANS

    Roland Allard_VU.jpgIl n’aimait guère les anniversaires et les commémorations. Il n’aurait sans doute pas aimé qu’on célèbre le centenaire de sa naissance, ce 27 juillet*. Ca tombe bien, personne, ou presque, ne pensera à le faire. Les aficionados de cet auteur monumental, qui sont a priori respectueux de son éthique de l’effacement (celle de l’écrivain derrière son œuvre –seule habilitée à le représenter), seront contents. Car, célébrer Gracq c’est continuer de le lire. Et donner envie de le lire, à ceux qui ont la chance de ne pas connaître encore la prose somptueuse d’un des plus grands stylistes, romanciers et essayistes de la littérature de tous les temps. Faites passer.

    *Il a disparu le 22 décembre 2007.  Voici ce que je donnais à Libé juste après sa mort :

    http://www.liberation.fr/tribune/010170942-mes-journees-chez-julien-gracq

     


    Photo : Roland Allard / Vu.

     

    P1261849D1307626G_apx_470__w_presseocean_.jpgJ'ajoute, ce 27 juillet, une info que je viens de découvrir : voir le lien ci-dessous avec un blog (recommandable) qui annonce une série de festivités (théâtre, lectures...) à l'occasion de ce centenaire.

    Il suffit de cliquer pour obtenir le programme. http://liratouva2.blogspot.com/2010/07/centenaire-de-julien-gracq-ne-le-27.html

     

    Photo : avec Nora Mitrani (sa compagne autour des années 1958) et André-Pieyre de Mandiargues à Venise. Source : Presse-Océan.

     

    Robert Pinget : « Il me semble que lorsqu'on est attiré par un écrivain, ce n'est pas sa biographie qui intéresse. Je m'étonne toujours qu'on aborde un écrivain avec des questions qui n'ont rien à voir, ou peu à voir, avec son œuvre. Je n'ai pas de vie autre que celle d'écrire. Mon existence est dans mes livres… »

    Charles Dantzig : « Pourquoi le public lit-il des biographies d'écrivains ? Pour comprendre le mystère, sans doute, pour éviter de lire les livres peut-être. Curieuse paresse, curieuse modestie (...) Ce qu'on sait d'un écrivain cache ce qu'on en lit. »

    A Jérôme Garcin, qui lui demandait pourquoi il ne publiait guère depuis des années, Julien Gracq eut cette réponse admirable : la vérité, c'est que je redoute le livre de trop.

     

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    Par ailleurs, je me dois d'informer que, parmi les nombreux commentaires à cette note, il est également question de peinture (EkAT) et de poésie (René CHAR). Allez-y voir!