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vins, mon carnet de dégustation

9782812300813-G.jpgoh, ce n'est presque rien, juste un petit livre à remplir soi-même, que j'ai donné aux éditions du Chêne et qui paraît ces jours-ci. Il s'appelle : Vins, mon carnet de dégustation (je me suis rendu compte, en le reçevant ce matin, que je ne l'avais même pas signé, ce "mon" qui est donc le tien, blogeur de passage!). Il s'agit d'un carnet de format moleskine, chic, couleur vin rouge (plus envie d'écrire couleur-bordeaux, car le vin est désormais presque partout, puissamment, ailleurs que "là") et gris pâle avec un élastique pour le maintenir fermé, qui permet de noter ses propres notes de dégustation à toute occasion : au resto, chez des potes, à la maison... avec un tableau des millésimes par grande zone d'appellation jusqu'en 2006, un questionnaire bien pratique à remplir quand on découvre un vin (identité du vin, commentaires de dégustations, notes à l'oeil, au nez et en bouche), et (le plus par rapport à sa première édition il y a deux ans), un glossaire de la vigne, du vin et de la dégustation, que j'ai réduit à une cinquantaine de mots indispensables*. C'est mignon, ça tient dans la poche, c'est pas cher (9,90€ quand même), et c'est une idée de cadeau qui change, je crois, peut-être, de la bouteille achetée, garé en double file, chez le caviste encore ouvert, ou du bouquet de fleurs, lorsque l'on se rend, en ce temps de "rentrée" (je n'aime pas ce mot), à un dîner... Mais bon voilà, ce blog sert aussi à porter à la connaissance d'autrui ce genre de bricoles ludiques et (ici) forcément gaies, propices à l'amour de la vie, provocantes parfois, toujours prêtes à inviter aux plaisirs, et à l'augmentation (axiome!) de votre PUISSANCE D'EXISTER, mon beau souci, comme dirait Valery Larbaud à propos de la lecture (ne lisez pas son énorme Journal, réputé difinitf par Gallimard son éditeur, car ce mecton écrivait bien, très bien même, je reconnais, je relis Barnabooth parfois, mais c'était un horrible réac. Donc beuuaark. Ceci dit en passant, l'air de presque rien, hein... Non?!..). SI.

*qui n'égale pas le très bon Que sais-je? de Gérard Margeon, chef sommelier des restaurants de l'empire Ducasse, "Les 100 mots du vin", reçu par la poste avant-hier avec une dédicace sibylline de l'auteur, et pas encore l(b)u.31-lpSA0KaL._SL160_.jpg

en illustration : le nouveau (bicolore) et le précédent (monochrome)

Commentaires

  • bien on ira oenologuement moleskiner donc...Larbaud certes réac mais bon...Fermina marquez quoi

  • J'y suis allé un peu fort, sur Larbaud, je le reconnais... J'ai plaisir à relire sa Fermina aussi, et le reste : romans, nouvelles, poèmes, voyages. Mais il me vient parfois un coup de sang au sujet des écrivains bons et nauséabonds à la fois. Je ne pourrais par exemple plus lire ni Céline, ni Drieu, ni Chardonne, ni même Morand. Et je sais que c'est absurde. D'autant que par le passé, je m'évertuais à distinguer l'homme et son oeuvre, les idées et la fiction, le verbe et le style, la vie et le roman... Peut-être que je me radicalise en vieillissant.

  • bah on peut comprendre...Morand je relis, une élégance là-dedans...Drieu j'étais assez fan...avant...on était toujours plus jeune...avant...mais oui il ne ne vaut mieux pas expliquer la fleur...par l'engrais...même si les grands écrivains poussent souvent sur le fumier du monde...oùlà je vais me faire une café moi...derechef

  • un pour l'offrir + un à garder pour soi = Presque VIN.
    Céline, malheureusement pour lui, était un buveur d'eau...
    Mis il faut de tout pour faire un monde, et même des buveurs d'eau réacs...

  • Oui, probablement il est donc

  • Waw, sympathique billet, grand merci de partager ces idées, et je suis 100% d'accord... J'insiste, oui votre site est sincèrement bon, je reviendrai régulièrement vous lire... PS : Désolé si besoin pour les fautes éventuelles, n'étant en effet pas francophone, j'ai utilisé un traducteur en ligne.

  • En effet : je suis allé voir votre site : bravo! Vous êtes un vrai pro du vin. VOus êtes nombreux à animer tout cela ?

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