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merveilleuse lydia flem

elle nous a donné "comment j'ai vidé la maison de mes parents", puis "lettres d'amour en héritage", dont ce blog parla abondamment.

voici "comment je me suis séparée de ma fille et de mon quasi-fils" (seuil).

un nouveau bijou de sensibilité qui parle à chacun, de "la danse fragile de l'existence".

"la littérature permet d'échapper à la vie -celle qu'on croit, à tort, la vraie- pour en inventer une autre, bien plus exaltante...

"de la littérature on ne sort jamais indemne. on y parcourt la planète dans son ombre...

"l'art nous transforme. on se surprend à n'être plus tout à fait pareil en lisant, page après page, ces histoires qui deviennent notre intimité extrême, épousant les plis de nos pensées...

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par ailleurs, voici un chouia d'éluard, qui soutient man ray (les mains libres, poésie/gallimard), pour aérer un peu la fenêtre de ce gentil dimanche premier mars qui nous chuchote le printemps, avec une délicatesse comparable aux adieux lents, monstrueusement émouvants, d'Alain Bashung et au vol des oies des moissons qui strient le ciel de leurs "V" renversants en revenant d'Afrique, là-haut, très haut, si près si l'on sait voir ou mieux : les regarder -sans les entendre-, fendre l'air.

le don

elle est noyau figue pensée

elle est le plein soleil sous mes paupières closes

et la chaleur brillante dans mes mains tendues


elle est la fille noire et son sang fait la roue

dans la nuit d'un feu mûr.

 

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