Mon goût de sud-ouest
C’est une question de nature. Et de culture. Une affaire viscérale, accrochée, comme le coquillage au rocher.
Là où l’esprit souffle avec les vents, le souci de bien réussir ses jours et ses nuits fleurit et fait des petits. Le Grand Sud Ouest qui va de l’Atlantique à la Méditerranée en s’adossant aux Pyrénées et en ne remontant pas au-delà du raisonnable, souffle partout. Ca rentre dans chaque pore et ça sourit sur chaque lèvre. Et c’est communicatif, comme le fou-rire. Ici, on aime la vie et elle nous le rend bien. D’aucuns appellent cela « l’art de vivre ». Réducteur. Ici, chaque femme, chaque homme est un artiste de cette alchimie. Qui procède de ce que l’on reçoit. Cela vient de l’air, du temps, du paysage, de tout ce que les cinq sens prennent et gardent parce que c’est bon. C’est aussi une propension naturelle à se sentir en accord avec les couleurs, les produits, les sons, les saveurs, les lumières, la générosité, le sens de la fête, le rire, l’accueil. La beauté surtout. Le culte du bien-être ne demande aucun effort par ici. Ce n’est pas une gymnastique mais plutôt une respiration. Une marque de fabrique. Chaque matin qui se lève est une promesse de bonheur et de distance raisonnablement tenue avec les spectres empoisonnants de l’existence... Quand je suis sur place, ma légitime ambition est de prendre ces pays à bras le corps et la tronche. D’embrasser tout ce qui fait le sel de la vie, au sud de la Loire, laquelle coule de source. C’est quoi, ce sel de la vie? –C’est la nature, les paysages, les arts, l’histoire, l’architecture et les sports, la littérature comme les passions de chacun, de la star locale à l’inconnu célèbre. C’est autant la gastronomie que le surf et la palombe, les granges à retaper, la vigne à tailler et les quais à aménager, c’est un peintre taurin, la poésie d’une rue le dimanche, un festival, une foire, un marché, un portrait, une recette, une vue de l’esprit, un bouquet de talents… C’est le regard vrai surtout, car cette terre est faite des femmes et des hommes qui l’habitent. De l’intérieur. L.M.
Là où l’esprit souffle avec les vents, le souci de bien réussir ses jours et ses nuits fleurit et fait des petits. Le Grand Sud Ouest qui va de l’Atlantique à la Méditerranée en s’adossant aux Pyrénées et en ne remontant pas au-delà du raisonnable, souffle partout. Ca rentre dans chaque pore et ça sourit sur chaque lèvre. Et c’est communicatif, comme le fou-rire. Ici, on aime la vie et elle nous le rend bien. D’aucuns appellent cela « l’art de vivre ». Réducteur. Ici, chaque femme, chaque homme est un artiste de cette alchimie. Qui procède de ce que l’on reçoit. Cela vient de l’air, du temps, du paysage, de tout ce que les cinq sens prennent et gardent parce que c’est bon. C’est aussi une propension naturelle à se sentir en accord avec les couleurs, les produits, les sons, les saveurs, les lumières, la générosité, le sens de la fête, le rire, l’accueil. La beauté surtout. Le culte du bien-être ne demande aucun effort par ici. Ce n’est pas une gymnastique mais plutôt une respiration. Une marque de fabrique. Chaque matin qui se lève est une promesse de bonheur et de distance raisonnablement tenue avec les spectres empoisonnants de l’existence... Quand je suis sur place, ma légitime ambition est de prendre ces pays à bras le corps et la tronche. D’embrasser tout ce qui fait le sel de la vie, au sud de la Loire, laquelle coule de source. C’est quoi, ce sel de la vie? –C’est la nature, les paysages, les arts, l’histoire, l’architecture et les sports, la littérature comme les passions de chacun, de la star locale à l’inconnu célèbre. C’est autant la gastronomie que le surf et la palombe, les granges à retaper, la vigne à tailler et les quais à aménager, c’est un peintre taurin, la poésie d’une rue le dimanche, un festival, une foire, un marché, un portrait, une recette, une vue de l’esprit, un bouquet de talents… C’est le regard vrai surtout, car cette terre est faite des femmes et des hommes qui l’habitent. De l’intérieur. L.M.
Photos : ©Marine Mazzella.
Commentaires
bien dit , tant les beautés du " Sur" nous aveuglent...
Juste une phrase de Blondin à propos de ces régions et de ces populations ici célébrées par vous . Populations où selon le grand styliste " les folklores sont demeurées particulièrement vivaces, où les tempéraments inclinent volontiers au lyrisme et où l'exubérance ouvre la porte à la prodigalité."