l'épistolaire
Le dernier roman de Philippe Besson, Se résoudre aux adieux (Julliard), est un bijou de tact, de retenue, de clairvoyance psychologique, et d'analyse d'une rupture. Besson a choisi le roman épistolaire à une voix (elle lui adresse des lettres auxquelles il ne répond pas), pour dire une douleur et un silence, une fuite et une remontée à la surface de la vie, et cela permet au texte d'être plus bouleversant encore. Une réussite, en somme, sur un sujet affreusement banal, donc délicat à traiter.
J'ai piqué cette superbe photo sur le blog de [chooseaname]. Merci à son auteur.
Commentaires
Je le lirai, masochisme sans doute, et qui sait, affronter les ombres et vaincre.
Homéopathie, surtout. Et littérature, avant tout.
Promis, s'immerger et s'en défendre.
Je l'ai lu. Je laisse les mots faire leur chemin. Drôles de ballades entre passages mous et soudaines phrases meurtrières qui résonnent et sonnent dans mon vrai. Je ne sais pas quoi en penser, et laisserai là cette rencontre, pas envie de lui donner plus d'échos.