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Ambigue...

medium_images_1-1.jpg...La phrase de Margaret Atwood citée par Jonathan Littell (auteur des Bienveillantes), dans l'entretien qu'il a accordé au Monde :
S'intéresser à un écrivain parce qu'on a aimé son livre, c'est comme s'intéresser aux canards parce qu'on aime le foie gras.
Et voici mon autoportrait en vache perplexe, lorsque je ne pige pas une phrase comme celle-là... 
Mé!.. 

Commentaires

  • Bonjour Léon,

    La citation de Mme Atwood a été mal traduite, ce n'est pas "s'intéresser" à un écrivain, mais vouloir le rencontrer (Wanting to meet an author because you like his work is like wanting to meet a duck because you like pâté). C'est tiré de Negociating with the Dead — A Writer on Writing. Pour avoir lu l'ouvrage en question, voici comment j'interprète ce passage : quand on mange le pâté, le canard n'est plus; et au moment où on lit un livre, l'écrivaine qui l'a écrit n'est plus vraiment non plus, parce que de jour en jour, elle a (comme n'importe quel autre humain d'ailleurs) continué de changer.

    En passant, je voulais te dire que je lis avec beaucoup d'émotion les billets que tu publie sur les heures passées au chevet de ton père (en particulier "être"). Bon courage.

  • Marie-Josée, tu es merveilleuse : la bienveillance (sans jeu de mots) de ta lecture, la sagacité de ton regard, la pertinence de tes recitfications de tir sur Atwood, sont salutaires, comme l'eau fraîche est salutaire au voyageur. Chacun voyage, chaque jour, à sa manière, et souvent sans le savoir. Ecouter l'autre, c'est déjà voyager (et pour cela, il n'est pas indispensable d'être allé 3 fois en Namibie : un safari à Vaux-le-Vicomte suffit amplement). Marie-Josée, tes mots (sur ton blog) et surtout tes haïkus saisonniers, mensuels, si proches de la lecture des humeurs du temps d'un Bashô, m'émeuvent au plus profond. Merci aussi pour ta lecture de "être", etc. La lutte continue camarade, s'achèvera bientôt. Epuisé, mais content, j'en sortirai, les armes à la main, et la main sur le coeur. Va comprendre, des fois, la physiologie du poulpe et la pensée tentaculaire de l'homme!..

  • ta traduction de atwood est lumineuse et je la prends pour argent comptant. elle remet tout en question, et dévalorise littell, la glose, tout cet attirail commentateur, à mes yeux; un peu plus que d'habitude.

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