Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La radicalité de la nuance

c'est de camus (le titre), et cela m'évoque cette ambiance consommatrice, du tout jetable, du rien réparable.

l'esprit vient à dérailler, une fois, fort : il est condamné.

pas le temps.

l'écoute et le pardon ne sont plus de ce monde.

comme notre corps s'enveloppe de protections, par couches,

la pensée est sous emballage.

viande sous cellophane, paroles lisses, absence d'aspérités.
absence.

pensée monolithique.

la migration des gnous...

---

j'écoute "cécile" de nouganougayork.

en boucle.

---

l'ami saber, qui ne dort pas la nuit parce qu'il pense à socrate, m'a dit ce soir : "lorsque je n'ai pas d'idées, j'ai des boutons".

et c'est vrai (pour les boutons)...

---

je feuillette le "dictionnaire des mots de la cuisine", de guy martin (seuil).

un dico salutaire : on y trouve la panade et la balance, le parfait et la caroline, la julienne et la nonpareille, le tant-pour-tant et le sot-l'y-laisse.

rien que ça, déjà, et l'humanité refait surface.

la gastronomie, alliée à la littérature, est encore capable de nous sauver.

--- 

(photo : "Les Poulains", par © P.Plisson) 

Les commentaires sont fermés.