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The Boss

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Vu aussi, le lendemain (le 27 janvier) un formidable « docu », toujours au FIPADOC à Biarritz,  sur « The Boss » ; Bruce Springsteen. Et son groupe, non – son équipe, non plus, sa poignée de potes – c’est plus juste, disons plutôt cette bande d’insécables, E Street Band, fondée il y a un demi-siècle, reformée récemment pour une floppée de concerts pleins à craquer de dizaines de milliers d’aficionados en manque de « live », composée d’une grappe de très grands talents à la batterie, aux cuivres, au chant, aux nombreuses guitares, avec Steven van Zandt à leur tête derrière Bruce, chef d'orchestre en jeans avec ses signes esquissés au groupe, comme une main levée nonchalamment, voire un index là, soudainement, ou bien un discret mouvement des fesses, un fléchissement de la voix sur une syllabe prononcée au micro qu’il embrassait mieux qu’il l’aurait fait des lèvres d’une femme – disons Marianne Faithfull (en hommage, en passant) -, en susurrant « The River » ou « Nightshift »... Il s'agit d'un documentaire magistral, placé sous le signe de l’amitié qui engendre la musique, au sujet de la musique engendrée par l’amitié, cela est également inséparable, tant la fusion totale parmi ce petit troupeau est confondante. Ça circule, le son juste sinue entre eux comme par magie, ou plutôt avec grâce. Voilà. Ce film en est touché. Atteint. Et B.S. en acteur principal a l’élégance permanente de se tourner vers ses frères et sœurs de chant et de sons, de vie et d’espérance, d’hommages et de réminiscences. C’est beau comme une aube en haute montagne dans le silence le plus pur, car il s’agit d’un rock, un vrai, puissant, viril oui, avec des percussions appuyées, une voix rauque venue du fond des âges américains, jeunes mais confirmés, des cordes résolument pincées, des tambours frappés avec justesse en leur centre, et cela produit la magie Springsteen. Une musique repérable et de si bonne compagnie. Un truc de fou lorsqu’on aime écouter et réécouter par exemple « Streets of Philadelphia » jusqu’à plus soif, jusqu’à épuisement de la batterie de la grosse JBL posée là, pas n’importe où. Là. L.M.

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