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Les nuits d'une demoiselle

Je viens de tomber par hasard sur les paroles de cette chanson en musardant parmi les commentaires laissés sur le blog : http://passouline.blog.lemonde.fr/ 

Google a vite fait (pour moi) le rapprochement entre le texte et l'existence de sa mise en musique. Voici : http://www.youtube.com/watch?v=UcW4RfhbM88.

Ne trouvez-vous pas qu'il est touchant, ce mélange de désuétude, de retenue et de presque pudeur dans la voix et dans la diction, pour énumérer de telles choses? Celle qui chante, Colette Renard, morte à l'âge de 86 ans il y a juste un an, est la surprenante interprète, avec ces Nuits d'une demoiselle, d'un éventail de synonymes du Mont de Vénus qui laisse délicieusement coi.

Paroles : C. Renard, Musique : G. Breton et R. Legrand © Disques Vogue 1963.

Commentaires

  • J'aime beaucoup le commentaire que vous venez de poser sur la RDL. Cette lettre de Pavese....

  • J'aime beaucoup le commentaire que vous venez de poser sur la RDL. Cette lettre de Pavese....

  • Merci Christiane. Je viens d'y refaire un tour, ça n'a pas réagi. Tant pis...

  • J'aime bien Colette Renard détaillant cette chanson mais j'ai surtout été intéressée par le thème abordé par Passouline et votre intervention est bien venue et me touche particulièrement.

  • Touché, Mango, par ce message. J'ai l'impression que sur le site de "passou" (que je découvre à peine), il est très difficile de commenter ses articles, tant l'ouragan des commentaires prend immédiatement d'étranges tangentes.

  • oui, je trouve que c'est charmant cette désuétude

  • => Pour ceux qui pourraient penser à un échange privé, je précise que l'intervention sur le blog "la république des livres" se trouve à la suite de l'article consacré au suicide (?) de Jacques Laurent (17 septembre, 10h11).
    => Oui Caro, le charme augmente lorsque la sensualité, l'expression sexuelle même, sont ainsi désinhibées, rendus naturelles,"déshabillées" en somme. Et je pense soudain à la simplicité déconcertante avec laquelle l'Homme, dans l'Antiquité (à Rome comme à Athènes), jouait avec le sexe. Nos temps liberticides puritanisent à nouveau les mots et la chose, non?

  • P... C... tu me manques

  • => pustienne : Y'a qu'à, té! D'abord on boit un canon quand tu veux, Jean -Pierre! Et après on refait le monde.

  • oui, je trouve l'époque rabat-joie, c'est le cas de le dire, très moralisatrice. On perd de notre spontanéité et de notre joie de vivre. Heureusement, qu'il restera toujours l'amour ! A nous de saisir la flèche de Cupidon.

  • => caro : je me sens encore archer, lorsque je lis cela. Sans forfanterie.

  • on est bien là dans la tradition des troubadours !

  • Pas tout à fait, car les troubadours ont porté l'une des plus belles vertus chevaleresques : l'amour courtois, ou fin'amor, comme une forme de platonisme incandescent, qui n'interdisait pas l'adultère, certes, mais qui semblait moins porté sur le sexe que sur le respect absolu de la femme, et sur la mise à l'épreuve du désir (une sorte de tantrisme, en somme).

  • ah, si tu le dis

  • oui, mais c'est intéressant, non! Bon, je n'aurais pas du le dire ainsi, mais ces choses là sont tellement passionnantes, et elles ont enfanté une poésie, un lyrisme particuliers.

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