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Maubert

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Je retrouve une note de lecture rédigée en décembre dernier : Franck Maubert m’a renversé avec la sincérité de sa prose, la qualité de son écriture précise et sensible, et surtout l’osmose (bien plus forte qu’une empathie) avec un paysage, des réminiscences historiques, une poésie, un personnage présent/absent, une immersion « Avec Pierre de Ronsard » (Mercure de France) des plus délicates, des plus subtiles. L’auteur est « dans le paysage, il glisse avec lui, il vit avec lui ». Il clame (à la suite d’André Breton) le fameux mot : « j’ai cessé de me désirer ailleurs », lorsqu’il sent viscéralement que c’est LÀ qu’il doit désormais vivre. Et écrire. Il éprouve dans sa chair et sur sa peau le calme, la sérénité, l’humilité, le grandiose, la finesse, la discrétion d’un paysage propice et – veut-il le croire – inchangé depuis des siècles (même s’il sait que...). Ici, « le paysage devient pays et s’impose, et repose ». Maubert éprouve le magnétisme d’un paysage empreint de littérature, de poésie simple, amoureuse : « un paysage à qui parler ». L’auteur respire Ronsard, vit comme habité par le poète, et toujours dans l’imprégnation d’une nature douce et accorte. Et c’est très beau.

C'est pourquoi je l'ai défendu avec une véhémence mesurée qui convenait, lors des dernières délibérations du Prix François-Sommer, mais je ne fus pas le seul juré à brandir ce petit livre bleu ciel - Eric Neuhoff, Nicolas Chaudun, Xavier Patier avaient aimé le livre de Franck Maubert autant que moi. Et le prix 2025 lui revint. Justice. L.M.

J'évoquerai ses Histoires naturelles ici bientôt, je les ai entamées; elles me ravissent.

 

Commentaires

  • C'était un restaurant universitaire que je pratiquais dans les années 68/69 à Paris Mais pas que....

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