Passage du désir
Ce pourrait être l'une des définitions de l'existence, l'un de ses axiomes, son antienne la plus rejouée. Arioste (dans Orlando furioso, le Roland furieux) et bien d'autres, disent ceci (là, c'est Lucrèce, dans La Nature des choses, cité par Montaigne dans le chapitre LIII, intitulé D'un mot de César, du Livre I de ses indépassables Essais) :
"Tant qu'il nous fuit, l'objet de notre désir
Nous paraît plus désirable que tout le reste.
S'offre-t-il à notre prise, notre désir se porte ailleurs
Et la même soif nous tient en suspens, bouche ouverte."
Et c'est la réflexion du jour...
Commentaires
j'offre une tournée générale !
"car la nature féminine est un abandon sous forme de résistance"
Kierkegaard, le journal d'un séducteur
La vache! Elle est magnifique, cette phrase de Kierkegaard. Merci Angélique.
Dis-donc lam, cette tournée... C'est une promesse gasconne?
Le désir serait-il à l'origine de la société de consommation...?
L'autre jour, je remarquai un individu en arrêt devant un écran plat dernière génération... La bouche ouverte, un fin filet de bave faisait une étrange virgule au bord de ses lèvres.
Je riais de son allure!
Un instant plus tard, un regard noir profond accroché à une silhouette féline me fit le même effet(sans la virgule...) Et d'un coup, je réalisai le subterfuge mercantile...
C'est décidé! Je n'achèterai jamais d'écran plat...
Ps: Je viens de découvrir tes livres, merci pour les dédicaces...La corrida, magnifique! j'en dirai plus un peu plus tard...
ça vient , ça vient ....
oui, je saisis la pensée de pierrot au rebonds, pour signaler un nouvel enjeu de sociologie, autour de l'incessante mercato mercantile auquel l'homme occidental se livre, s'agirait même d'une véritable lutte d'un nouveau genre...faisant rage entre membres d'une même catégorie sociale...la lutte des classes de loisirs...le voisin vient de s'acheter le dernier Truc hi tech, et aussitôt les voisins lorgnent sur leur catalogue,à eux il le leur faut...une thèse intéressante...une fois acheté, l'objet permettrait de se sentir au même niveau Social. soit la réalisation d'une puissance, non plus à travers la transcendance d'un acte artistique, mais via un acte marchand
Après pour revenir à notre sujet, cela me fait penser à cette phrase avec quoi le visage d'ange maudit de Peter O' toole dans Laurence d'Arabie (aussi un film sur la volonté de puissance mais ua sens noble du terme) s'enfièvre " Aqaba! Aqaba! il faut aller à Aqaba." se projeter dans l'avenir. conquérir l'objet de son désir...et à quel prix couteux en vie humaine et en tractations diplomatiques, et de désert traversés. sauf qu'il faut le voir errer presque malheureux, désemparé sur cette plage, une fois Aqaba conquise...l'air de se demander vers quoi se tourner, quel autre désir pour motiver une autre quête, une autre raison d'avancer...
d'ou le sens de la mesure qui peut différencier la réalisation de soi du désir " fou"
que j'en prenne de la graine !
j'appelle le retour de la mesure ! ah si seulement !
Cela dit... Pierrot et Benoît, revoir Lawrence d'Arabie sur écran plat... (bon, après tout il faut oser, non?).
Bon, Lam, cette tournée générale, c'était du pipo?!..
tellement vrai sur le désir....
Lawrence d'arabie le revoir partout...David Lean et ses enchaînements magiques...juste celui-là tiens... O' Toole claque une allumette-lever de soleil saharien...Aqaba...Aqaba...il faut aller à Aqaba...
Alors le désir : farceur, affabulateur, menteur ou mirage?
Lawrence d'Arabie, sur éclan plat ?
Et la tournée générale Lam?
Mirage...oui chère marquise...un mirage...Eau rance comme le gueule Omar shariff prince Ali...comme ça si bédouin est...Le chef d'œuvre de David Lean ( ce souffle et ce romanesque-là, on pouvait aussi le retrouver dans "le patient anglais" dont les enjeux sont plus "modernes"...mouais, fait préparer des carottes vichy à mes chers petits moi...les carottes c'est bien ce qu'il nous fait pour réaliser nos ch'tite puissance du jour, toute ch'tite...y'a des jours comme ça...
une lettre ou un mot pour un autre décidément ...aux carottes, aux carottes...eau rance, faut-y aller aux carottes. et pis ce soir on verra pour ce qui est de la poursuite de quelque étoile peter o'toolienne...aux carottes...aux carottes...nos vies sont polies comme des râpes
Pour moi le désir est un moteur. Entendez le de façon large, il est celui qui nous pousse, nous inspire à. C'est une énergie dans notre coeur qui le fait battre, trembler,parfois nous amenant jusqu'à la passion (amour, art...)
Non ?
soyons sérieux deux secondes, rejetons le jeu de mot à tout crin, pour abonder dans le bon sens subaharien. Le désir est un moteur. Sans désir, pas ou peu d'ambition ( au sens noble de la volonté de puissance), et surtout pas de création. sans le désir et souvent sa frustration...Aux carottes...aqaba...ah ça revient...aqaba...
le bon sens transsaharien plutôt ( c'est plus transcendant...transcendez on vous demande disait ce cher Fouillaron...bien le genre à musarder par ici...t'es là mon Fouillaron...Fouillaron...allez j' sais qu't'es là...sorts delà sale bête...)
mes carottes sont cuites ( ici on prend de ces libertés...mettons qu'on userait d'ellipse) et l'eau rance vient de relire ceci de Pétrarque ( une fois pour toute, il faut relire Pétrarque ou le lire) dans sa Canzonière "je sais combien les jours, les moments et les heures emportent nos années, et je ne suis pas dominé par l'erreur, mais par une force plus puissante que celle de la magie." l'amour? la foi e l'art? le désir?
Le désir peut être satisfaction ou insatisfaction donc moteur ou souffrance...
Mais oui...la vie est animée par le "désir de"
J'aime l'idée que le désir est un farceur!
voilà la vie serait un grand dessein animé...même si parfois on cartoone dans le vide...
Oui...subtil homophone!
Et l'intention de préparer des carottes...et peut-être la tentation de les manger!
Désirer n'est-il pas plus fort qu'avoir...?
oh oui comme mes carottes sont au poil, mes chers petits ( l'un brun mat, petit pruneau à jeûn, ouais ça fait deux fois en deux jours je sais) l'autre blonde, aux yeux ice-sebergienne, frange de suffragette supercalifragéli) viennent de d'asseoir face plan de travail, l'envie ferme d'être rassasié...la razzia orange promet d'être sauvage. Tigresque. gare aux éclats en tous genre. Toujours aussi impressionnant le désir d'un enfant...
surtout quand ses avoirs, cher pierrot ( bien Grenoble au fait dis voir, les demies comme objet de votre désir mammouth pas vrai?) laisse à désirer...
Excellent dîner, cher Benoît, à Vichy, à Agen...là où le désir de l'enfant se portera...
Le désir est en quelque sorte le fantasme de la possession ou de l'assouvissement...alors, oui, je pense qu'il est plus fort que l'acte de posséder cher Pierrot le tombal
esclave de ses désirs...c'est bien plus oppressant que la presque jouissance d'exercer une pression sur ce qui vient de nous tomber sous la main...encore que...le fantasme de la possession, en voilà une formule aussi élégante que juste.
Dites cher ange, c'est amusant comme ( non Titou pas avec les mains...Lucie la télécommande pas dans le yaourt, gare les experts vont rappliquer)désolé les enfants vous savez, oui c'est amusant mais c'est un peu comme si le Kally vous avait laissé les clés de l'auberge et qu'ainsi donc, sans d'autre incidence, vous seriez en train de veiller à ce qu'on toutes et tous, clients fidéles et vieux habitués avide de boulotter après le boulot, voyez, donc on continue à se goberger comme si de rien n'était...une sorte de douce permanence
oui, plus oppressant sans aucun doute...mais plus exaltant aussi...
Je vous remercie de vos propos...c'est sans doute parce que j'apprécie la nature de ces échanges alors l'interaction me semble naturelle.
Et pour tout vous avouer, cela me fait une jolie récréation pendant la lecture et la correction de mémoires de fin d'études.
Vous êtes agrégé de philo...de lettres...
j'ai bien peur que les demies soient seulement désirées...Mais qui sait...? A voir ou avoir!
avoir et pas qu'à demie ( La Rochelle est " aunis" un peu partout ces temps-ci non?)
non Benoît,je suis orthophoniste
Ok dak, voilà donc pourquoi l'homophonie et tous les autres jeux...ahem...demos acouphènes, vous amusent sans coup férir...
un verre //// deux verres :::: trois verres §§§§§ trente deux verres ????? ouf j'ai vidé le tonneau ! surtout que vous avez la tchatche et que ça assèche les gosiers la tchatche !!! vous voulez peut être un peu de caviar ou plutot une tranchette de foie gras pour accompagner les cocktails ! des crevettes entre deux cornichons , des oeufs d'ornithorinque bien frais ou une tranchette de vallée d'Ossau avec un brin de confiotte à la cerise noire , demandez ! et je provide ! ça m'a donné soif !
La Rochelle c'est fait!
Il nous reste Agen...
Je prendrai bien un peu de fois gras et un petit gorgeon, siouplé Mr lam!
A Agen, il y les "bruno", encore!
moi tout pareil un gros "peu " de foie gras et un gros gorgeon...me ferait mal que l'Agen de coco Tinguaud...j'oubliais leur victoire à Colombes samedi dernier...
un verre de vin rouge,un foie cuit entier et quelques figues fraîches (ce n'est pas la saison mais on fait comme si...)et ce serait le paradis Lam!
me ferais bien un petit Ossau par chez vous moi...
Par chez moi, on trouve aussi les cannelés de ...
Chez Frédélian...
en conclusion, le désir d'échanger sur ce blog n'est pas qu'un passage...
Bravo Benoît! Je pensais plus simplement à Bordeaux, ville où j'aime vivre
Frédélian, le cap ferret...
Chers amis, bonsoir! J'étais absent ce soir. Je rentre et je découvre avec plaisir que vous avez blogué comme des fous, c'est génial! 43 commentaires sur la dernière note seulement! Or, lorsque je veux les lire, les 21 premiers seulement s'affichent. Qu'en est-il pour vous? Est-ce mon ordi ou bien le site? Ou autre chose encore? J'aimerais bien pouvoir tout lire ici même, et surtout tout montrer (car je pourrai lire, moins commodément, sur mon téléphone). Merci de vos réponses, Angélique, Benoît, Lam, Pierrot et Saharienne. Et bonne fin de soirée à tous.
C'est marrant, on en revient toujours au culinaire finalement... avez vous remarquez la place qu'il tient celui la dans les échanges ?
et oui Saharienne ( vous venez du Désert ou bien?) le temps culinaire ( un temps de création, d'art culinaire donc, de précision et d'improvisation à la fois. Pas plus précis que la cuisine (même réussir des pâtes réclame de l'exactitude, surtout) et ne même temps, on le sait tous,aussi bien elle repose parfois sur des accords compliqués,comme ça peut prêter à sourire par sa simplicité ( canard à la broche oui sauf que la peau doit être comme ci...) c'est du jazz cette affaire là, ne fois que c'est fini, teins c'est un jazz band ( du birdland)juste après la dernière note...bleue...et donc on en revient toujours au culinaire, et donc ici, ce blog poêlé vascaise, la part belle est logiquement faite à la petite musique des émotions. Que chacun peut y aller de sa bulle, de son impro, de son solo, tellement il peut , il est, à peu près certain que le chœur lui répondra toujours...pour toutes ces raisons, on s'y presse toutes et tous,dans cette cuisine. C'est que nous sommes tous vos invités, cher Vasco, pressé autour de vos fourneaux... Un verre à la main. Un mot à la bouche. Et nos joies jouant des coudées franches, presque à vous déranger dans vos préparations cher kally, on se doute que parfois ça doit bien arriver allez, à force de toute cette promiscuité... N'importe quel convive avide de ne pas perdre une miette de son hôte, une tranche d'amitié, c'est du bon pain, ferait ça... pas vrai...
wow ! Je m'amuse car je vois que vous êtes tous si inspirés, prenant le temps d'écrire quand je passe comme une abeille qui butine une fleur et repars !!! (en journée au boulot, faut dire que ce n'est pas très pratique, sans parler du fait que je suis 70% de mon temps en rdv donc pas devant l'ordi). Bref, je vous admire ! sans parler du fait que vous partagez bien des cultures !
Quand à Saharienne... non, je ne viens pas du désert... surnom donné lors d'une rencontre dans un aéroport, au détour d'un retour de voyage en italie. Il parait que je ressemblais à une saharienne, habillée de kaki des pieds à la tête et vetue d'une sorte de Saharienne. Cela est restée comme un nom de code... et puis j'aime ce surnom. Il invite au voyage, à l'évasion, l'espace, l'air, le sable... le sable doux, clair (Tunisie), orange (Kénya)... voilà...
J'aime profondément que KallyVasco devienne -presque d'un coup, à la faveur de nouveaux (et nouvelles) venus en verve-, une grande maison de campagne aux contours généreux et à la bonhommie accueillante. j'aime que cette ferme soit toujours pleine d'amis et de mômes qui courent. J'aime qu'elle offre une vaste cuisine qui fonctionne à plein régime et où l'on fait le quart devant la cambuse en continuant de tchatcher sur la grande table ou bien debout devant les casseroles, un verre à la main, un truc à goûter dans l'autre. J'aime que les volets soient grands ouverts et la serrure de la porte d'entrée cassée depuis longtemps. Dans cette maison, la cave se maintient bien, malgré les assauts qu'elle subit -surtout côté rouges du sud du rhône. Il en ressort tant d'étincelles, de gai savoir et de gourmandises en tous genres! Grazie a tutti pour ce Banquet, pour ces dialogues que j'aimerais voir devenir platoniciens.
(Du coup, ça me rajeunit. D'où la photo du haut. Je me revois faisant de grosses fêtes l'été au Pays basque avec plein d'amis, moi coupant du serrano toute la journée et tout le monde rigolant).
play boy....
pffff... on peut rigoler, non...
Certes cela risque de participera pas de nos futurs discours platonicien, mais sur ce cliché cher Kally, vous ressemblez beaucoup à l'acteur Farley Granger...
Donc il fallait lire "certes cela ne participera pas de..." vite un cawa...
a vrai dire Saharienne, je n'ai pas grand mérite, vu le temps que je perds ( et en ce moment en pure perte, sauf lors de ces quelques détours dans ces parages toujours enrichissants, une de ces îles au trésor de la blogosphère, le plus dur c'est d'arriver à la répertorier sur les cartes après ça devient du canotage où qu'on caboterait, sans coup férir comme sur le pont promenade d'un ferry boat et voilà..) devant l'écran de mes immenses platitudes. Mais comme l'exercice exige un entraînement intensif, mes plaines de vides sont autant d'heures de step...
Farley Granger ? qui est ce ? un mort ? ;-)
Cher Benoit, que faites vous en réalité alors ?
Mais pour savoir que le désir est plus fort, il faut bien posséder un jour...
Je tente la relance!
Farley Granger est un acteur américain -certes, âgé, mais qui à ma connaissance n'est pas décédé- a, entres autres joué dans deux films d'hitchkock "la corde" et "l'inconnu du Nord-Express" mais il a interprété bien d'autres rôles
oups...Hitchcock
Alors essayons de nous souvenir...en remontant à notre plus tendre enfance...
Cher Pierrot, avez-vous d'abord désiré ou d'abord possédé?
Qu'est-ce qui vous a procuré le plus de plaisir?
Bien sûr, je vous rejoins, pour ressentir la supériorité du désir sur l'acte de posséder, il faut avoir vécu les deux
Farley Granger jeune ça ressemble trait pour trait au faune Mazzellien du jour...sinon ce que je fais...de plutôt bien, hum, mettons des carottes râpeuses...de très moyen des risotto aux crevettes...et le reste du temps je tenter de solder mes petites historiettes,oui voilà je solde des contes...harry potteribles...Pierrot c'est à force de relance platonicienne ( de quoi plaire au coach de des barbares riants et kally vasquiens ça comme tout ceci menaçait de virer à l'affrontement auto-frictionnel)que vos mammouths achèveront de décongeler au soleil du top 14
Et bé, la faute bat mes phrases comme un pluie d'abat, la flotte plaque le jardin dans un foutu flic en flac, et puis rien plus que ma peau qui ploque...Oh! t'sais quoi? c'est comme de n'avoir plus aucune prise, assurée ni au moins rassurante, sur rien, décidément mes amis, j'éprouve, comme ça physiquement, les désagréments aigrelets de la lente dépossession de soi...En suis-je seulement frustré...
Désir + fort que posséder... de plus ce que nous poissédons peut etre si ephémère... le désir se nourrit... moteur, moteur !
parfois certes, il faut qu'il se laisse atteindre sans quoi il devient une chimère ou alors peut être on s'en lasse...
Moteur, moteur! Doucement l'essence est fort chère ces temps...
je renonce au désir! Et la possession ne m'a pas nourrit...J'abandonne!
Je me laisse, je suis à qui me voudra! et ce, pour rien...
de mémoire : "le poème est l'amour réalisé du désir demeuré désir", rené char
Ce qui m'intéresse aussi dans la dialectique du désir, c'est la mélancolie qui nous étreint lorsque celui-ci est accompli. C'est pourquoi j'aime aussi me lever de table avec appétit. Etre rassasié, c'est mourir un peu, et les êtres sans désirs sont des enfants gâtés. Des enfants tristes. (et je voulais, de surcroît, signer le commentaire n° 64 de cette note. Local fétichiste, va!)
F G les flibustiers de Moonfleet , un tantinet sombre ! ou ... un tas d'autre films
banzaï je me suis trompé de granger , mille plattes excuses !!! mais le film est beau !
Jolie citation de René Char - je passe encore comme l'abeille ce matin... j'ai en vain cherché hier soir un vieux livre de philo pour y lire des choses sur le désir, chercher des citations car je me souviens que certains m'avaient plu (il y a si longtemps déjà...), mais rien... je l'ai jeté je crois (pauvre de moi, et je me souviens c'était lors de mon dernier déménagement - un bouquin pour la terminale de philo)... bref... j'irais me plonger ailleurs - j'aime aussi cette idée cher Léon, du désir "inachevé" oui... Reste que je maintiens mon idée de moteur - le désir donne l'envie, donc nous fait avancer. Rien de plus terrible que de n'avoir envie de rien. Sentiment affreux, affreux à vivre, à constater et même à dépasser quand ce manque d'envie est trop présente, envahissante, constat même d'un état de dépression finalement...
"les pensées sont des flèches, et le visage un soleil, et le désir est le feu..." Pétrarque, Canzoniere.
"...et avec ces armes, Amour à la fois, me perce, m'aveugle et me dissout..." Pétrarque, Canzoniere.