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bidarray

  • Ostapéouivlove

    Ouiquende (aurait écrit Nimier) à Bidarray, à l'auberge Ostapé. Le bonheur en terre basque, je l'ai déjà écrit ici et là. La sérénité apprivoisée et à peine obérée par le froissement des ailes d'un vautour qui plane au-dessus de la piscine avec vue sur les montagnes dont la douceur rappelle seulement les hanches d'une, ou dune. L'insolent raffinement de la chambre. Et de la table : Claude Calvet, le chef, signe une cuisine franche et noble, caractérisée et audacieuse, mais sage cependant. Les produits basques doivent être, eux aussi, domptés. Splendide déclinaison du cochon d'Oteiza "de la tête aux pieds", extraordinaire pigeonneau... Petit-déjeuner formidable (la charcuterie! le mamia! la vue!).

    Surprise : l'excellence du turbot aux champignons (cèpes, girolles, truffe d'été et champignons nippons dont j'ai oublié le nom) au Blue Cargo, sur la plage de Bidart, eu égard au côté mode/people et donc laissez-aller de l'adresse.

    En revanche, la salade du Paseo Café (à La Chambre d'Amour), est une mezcla de no se que pas très fraîche et hors de prix.
    Enfin, sachez qu'au bar du bout du Port Vieux à Biarritz, à l'emplacement idéal pour regarder le soleil se coucher à la fois sur l'Espagne, la Côte des Basques et le Rocher de la Vierge (à la table du haut à gauche, dans les rochers), la rondelle de citron qui accompagne le Perrier est facturée à  0,20€ sur le ticket. Choquant.

    J'écris depuis la plage des Estagnots, à Seignosse-le-Penon, Landes. Ici, la wifi est au prix de quelques grains de sable fin sur mon nouveau MacBookPro qui n'a que 4 jours d'âge (un café -le plus cher du monde-, ayant tué net le précédent Mac...).
    La houle est souple. Hier, j'avais l'impression de plonger dans la peau d'un dauphin, car un vent de terre s'était levé -rare!- dans l'après-midi, creusant les vagues, lissant la surface de l'eau, éclairant les tubes dans lesquels nous voyions passer des bancs de bars fuselés comme des étourneaux. L'envie de lancer une ligne avec un Rapala au bout me démangea.

    Poursuite de la lecture de Spinoza et de la connaissance du personnage. Savez-vous qu'il exerca, jusqu'à sa mort en 1677, le métier de polisseur de lentilles pour instruments d'optique? Et qu'il excella dans cette tâche qui lui assura toujours l'indépendance financière et la liberté de ne pas se fourvoyer avec l'Université, après son exclusion ou hérem (excommunication) en 1656 -il n'a alors que 24 ans-  de la communauté juive d'Amsterdam?

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